- 5. Soleil immonde de la mélancolie. L’enfant, la révolte et la violence

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ALPES

enfance et mélancolie 2En 1981 Renaud Séchan chante « Soleil immonde » sur son album « Le retour de Gérard Lambert ». Dans ce texte il est question d’un homme qui noie le chagrin d’une rupture amoureuse dans l’alcool. Bien que la chanson ait été écrite par Coluche, on retrouve là des thématiques chères au chanteur énervant, qui a mis sa vie en chanson et dont l’actualité récente a fait les choux gras de la presse à scandale. Par ailleurs connu pour ses engagements politiques et sa révolte, le chanteur décline ici une thématique centrale de son œuvre : la mélancolie.
Cette chanson qui emprunte jusque dans son titre à l’univers baudelairien, nous permettra d’interroger les liens entre la révolte et la mélancolie, comme les pendants d’un même processus qui  engage la représentation de l’enfant mort. L’enjeu étant de penser la violence, individuelle ou sociale, comme un mouvement contre des éprouvés de mort et une réponse à des meurtres symboliques éprouvés ou vécus par le sujet ou le groupe social.

  2 comments for “5. Soleil immonde de la mélancolie. L’enfant, la révolte et la violence

    • bonjour
      je viens de mettre en ligne la présentation du cours de jeudi (ci-dessous)
      En 1981 Renaud Séchan chante Soleil immonde sur son album Le retour de Gérard Lambert. Dans ce texte il est question d’un homme qui noie le chagrin d’une rupture amoureuse dans l’alcool. Bien que la chanson ait été écrite par Coluche, on retrouve là des thématiques chères au chanteur énervant, qui a mis sa vie en chanson et dont l’actualité récente a fait les choux gras de la presse à scandale. Par ailleurs connu pour ses engagements politiques et sa révolte, le chanteur décline ici une thématique centrale de son œuvre : la mélancolie. Cette chanson qui emprunte jusque dans son titre à l’univers baudelairien, nous permettra d’interroger les liens entre la révolte et la mélancolie, comme les pendants d’un même processus qui engage la représentation de l’enfant mort. L’enjeu étant de penser la violence, individuelle ou sociale, comme un mouvement contre des éprouvés de mort et une réponse à des meurtres symboliques éprouvés ou vécus par le sujet ou le groupe social.

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