Lu 11/03 Shakespeare, ou la crise de la tragédie : le rôle et la place des personnages féminins Lu 18/03 D’Un tramway nommé désir à La chatte sur un toit brûlant : les héroïnes en crise de Tennessee Williams Lu 25/03 Sarah Kane (1971-1999) ou la crise de la représentation
Ma12/03 Je t’aime moi non plus : Henri VIII et ses femmes Ma 19/03 Tous les chemins ne mènent pas à Rome : la crise de foi d’Henri VIII Ma 26/03 Les enfants Tudor : Marie Tudor ? Et que font Édouard et Élisabeth ?
Une justice pénale en mutation Me 13/03 Sécurité ou liberté : le dilemme du XXIe siècle Me 20/03 Les manifestations du changement Me 27/03 La perspective incertaine d’une société sans prison
Au TNP,Villeurbanne, pas de cours à cette période, mais du 19 au 23 mars un événement à ne pas rater :
Le dialogue de Platon titré « La République » est sans doute, hors religion, un des textes les plus traduits, publiés et commentés de l’histoire universelle.
La raison en est qu’avec une intensité et un luxe de détails sans précédents, il convoque la pensée et l’action des sujets humains dans la lumière de l’égalité, et montre que cette égalité n’a de sens que si elle est éclairée par des raisons universelles.
Dans une époque où la seule « universalité » qui soit réellement à l’œuvre est celle de la circulation monétaire, et où la jouissance individuelle est la seule valeur vitale reconnue, Platon nous est nécessaire pour que ne disparaissent pas simultanément la rationalité et le désir de justice.
J’ai donc écrit, à partir de « La République de Platon », un livre à la fois tout proche de son inspiration et aussi immergé que possible dans le monde contemporain. J’ai agi dans trois directions principales : sexuation des participants au dialogue (une femme joue dans ma version un rôle capital), théâtralisation très renforcée (davantage d’objections, de risques, de contradictions) et modernisation des références et des images.
J’espère qu’ainsi ce vieux classique redeviendra ce qu’il fut : actif, irradiant, absolument moderne. Alain Badiou