Vos prochains rendez-vous à la maison de l’écologie …

FAIRE JUSTICE – S’occuper des conflits, réparer les violences : après-midi d’initiation à destination des militant·es et des collectifs à la pratiques des Systèmes et Cercles Restauratifs
Au cœur de toute punition, le plaisir de tenir quelqu’un en son pouvoir, de montrer qui est le plus fort.
La sanction inscrit l’ordre du pouvoir au sein de la relation. Là où il y a possibilité de punition, il y a nécessairement un rapport de force entre son auteur·ice et sa cible. Par exemple dans les relations parent-enfant, être humain-animal. Ce rapport de force inter-individuel prend place dans une structure de pouvoir, relié à un contexte sociopolitique donné. Les jeux de domination inter-individuels renforcent et sont renforcés par ceux qui s’opèrent à un niveau social. Par justice punitive, on entend donc l’ensemble des pratiques utilisant l’usage de la force et de l’autorité pour réassigner une personne à sa place sociale.
La justice punitive se nourrit des inégalités sociales et structurelles, qu’elle soit utilisée dans un cadre judiciaire, éducatif ou militant. Sa portée est vaste, tout comme ses retombées sur nos pratiques quotidiennes.
À l’inverse, la justice restaurative propose un changement de paradigme total. Dominic Barter développe l’outil du cercle restauratif dans des favelas de Rio de Janero, là où la répression policière sévit avec beaucoup de dureté et où des formes d’auto-justice préventives et régulatoires sont quotidiennes. il porte une vision systémique des rapports de force qui s’opère au sein de la société et tente de les inclure dans ses pratiques restauratives.
Céline Meunier, psychologue de formation s’est spécialisé depuis plus de 10 ans dans l’accompagnement de groupes par l’intelligence collective et le dialogue restauratif. Elle proposera une après midi d’initiation à la pratiques des Systèmes et Cercles Restauratifs.
 
👀 Description complète de l’atelier et inscription depuis notre page Hello Asso

lundi 20 novembre – accueil à partir de 13h30 –Accès libre dans la limite des places disponibles.
Participation libre et consciente

 L’arpentage est né dans les cercles ouvriers de la fin du XIXe siècle. Il permet alors à des personnes n’ayant pas pu faire d’études d’accéder au savoir, via la lecture partagée d’essais. C’est une méthode de lecture collective et ludique qui portera ici autour du livre Notre Condition – Essai sur le salaire au travail artistique d’Aurélien Catin. En compagnie de thé et de gâteaux réconfortants pour un moment qui déjouera une prétendue fatalité ! mercredi 22 novembre18h -21hentrée et prix libres

Aurélien Catin est auteur et militant pour les droits économiques.
Membre de l’association d’éducation populaire Réseau Salariat, il étudie les possibilités d’instauration d’un droit politique au salaire, en particulier dans le champ des arts visuels. Il fait partie du collectif La Buse qui rassemble des plasticien·ne·s, des commissaires d’exposition et des chercheur·se·s en vue de conquérir un véritable statut pour les travailleur·se·s de l’art.
 
En 2020, il fait paraître l’ouvrage Notre condition – Essai sur le salaire au travail artistique chez Riot Éditions, un petit éditeur associatif dont il dirige la collection « Travailler le travail ». Depuis la sortie de ce livre, il contribue à différentes publications (Le Monde diplomatique, Théâtre/Public, etc.) et continue d’explorer la thématique du travail à travers les enjeux du salaire et de la Sécurité sociale.
Il étudie aussi l’économie de la culture, l’histoire du droit d’auteur et les mobilisations qui agitent les mondes de l’art en Europe.

On parle de mutualisation de moyens, de créer des réseaux solidaires, de lutter contre l’isolement… Alors voilà, l’idée est simple : on va créer une carte collective !
 À partir des personnes présentes à cet atelier, nous réaliserons une carte de lieux « ressources » afin de partager l’accès et les informations que chacun·e apporte avec iel.
 Plus nous serons nombreux·euse·s et plus la carte sera riche ! Ce sera ludique, ce sera la naissance d’un outil pirate bien utile dans ce milieu et qu’on veut en open source. Ce sera une façon de hisser le pavillon noir.   jeudi 23 novembre-18h-21h- entrée et prix libres
Le 30 novembre 2023 s’ouvre la COP 28 à Dubaï présidé par le patron de la plus grande entreprise d’énergies fossiles des Émirats arabes unis, le sultan Ahmed Al-Jaber. En réaction à cette situation grotesque, le collectif Scientifiques en Rebellion (comprenant des milliers de scientifiques à travers le monde), organise une série de COP alternatives.Conférences inversées, ateliers participatifs, rencontres avec des militant·es… Ces COP alternatives seront l’occasion de “faire le pont entre scientifiques et grand public”, expliquent-Iels. À Lyon le collectif propose un focus sur les enjeux sociaux et environnementaux liés au fleuve le plus artificialisé de France, le Rhône.Un groupe de scientifiques, composé de spécialistes de nombreux sujets (biodiversité, changement climatique, pollution, transports, agriculture, sciences sociales) viendra accompagner les discussions.  
samedi 25 novembre -14h-17h30 –entrée libre
Le système monétaire basé sur la dette implique que la quantité de monnaie en circulation dépend des crédits accordés par les banques, qui cherchent à maximiser leurs profits en prêtant le plus possible. Ce système entraîne une croissance exponentielle de la dette, qui dépasse la capacité de remboursement des agents économiques et les expose à des risques de faillite, de crise financière et de récession.
En outre, ce système favorise les inégalités sociales, puisque les plus riches bénéficient des intérêts versés par les plus pauvres. Enfin la création monétaire stimule une consommation exponentielle entrainant une logique extractiviste et prédatrice sur les corps des travailleur·euses et des milieux naturels. Après près d’une décénie de travail, depuis de la volonté d’une poignée de citoyen·nes et avec l’aide d’un collectif d’informaticiens, mathématiciens, sociologues et économistes, un tout nouveau système économique financier banquier politique est né : La June (Ğ) Ses avantage ?  Elle respecte les libertés économiques fondamentales de chaque individu, qui peut choisir sa monnaie, accéder aux ressources, estimer et produire de la valeur, et échanger dans la monnaie.
👍 Elle crée une égalité monétaire entre tous les membres, qui co-produisent la monnaie sous forme de dividende universel, sans privilégier ni les premiers arrivant·es ni les détenteur·ices de capitaux.
👍 Elle favorise une économie plus juste et durable, qui ne repose pas sur la dette, la croissance infinie, ou la consommation excessive des ressources naturelles.
En 2023, la June, c’est déjà quelques 40 000 utilisateurs dans plus de 40 pays. 🌍
Intéréssé·es ? Venez découvrir et expérimenter cette monnaie numérique éthique depuis un « Ğ marché » participatif qui s’installe à la Maison de l’Écologie ! 
dimanche 26 novembre10h à 18hentrée libre
💁🏼‍♀️✊ Figure médiatique et militante écologiste en lutte pour une justice climatique et sociale Camille Étienne est la porte-parole du collectif « On est prêt« , qui mène des actions de désobéissance civile et de sensibilisation.
Elle est aussi la co-fondatrice du collectif « Avant l’orage« , qui utilise des formes artistiques comme moyen d’expression sensible pour alerter quant aux périls écologiques.
Diplômée de Sciences Po Paris, présidente de la section étudiante d’Amnesty International, elle se fait remarquer aux universités d’été du Medef en 2020 où, à 22 ans, imperturbable face un public de grands patrons manifestement hostiles et moqueurs, elle plaide pour une réduction du temps de travail, et une remise en question radicale du modèle de croissance économique libéral.
Elle fait aussi le buzz en 2020 avec une série de court métrage engagée qui dépassent les 15 millions de vues puis publie en 2021 Pour un soulèvement écologique, qui appelle à dépasser l’impuissance collective.

« Queen de l’éco résistance » elle devient rapidement une figure écologiste médiatique majeure avec des interventions régulières au Parlement européen, dans des podcasts et plateaux télé. On vous conseille son entretiens Désobéir et se soulever pour en finir avec notre impuissance politique chez nos ami·es de Blast.
Le film, « Pourquoi on se bat » qu’elle co-réalise est notamment porté par les associations Oxfam, Alternatiba, Les Amis de la Terre, ANV Cop 21, et Greenpeace.

Rendez-vous pour une projection/débat en présence des membres d’Oxfam, d’Alternatiba, ANVCop21 et Greenpeace !
 
mercredi 29 novembre-19h-21h-entrée et prix libre