Comédie dramatique de Blandine Lenoir
Février 1974. Parce qu’elle se retrouve enceinte accidentellement, Annie, ouvrière et mère de deux enfants, rencontre le MLAC – Mouvement pour la Liberté de l’Avortement et de la Contraception qui pratique les avortements illégaux aux yeux de tous. Accueillie par ce mouvement unique, fondé sur l’aide concrète aux femmes et le partage des savoirs, elle va trouver dans la bataille pour l’adoption de la loi sur l’avortement un nouveau sens à sa vie. Un film nécessaire, d’une justesse épatante !
Projection-débat à l‘Aquarium ciné-café (10 rue Dumont-69004- Entré 5/7 €)
À l’issue de la projection, le public est invité à échanger avec Françoise Bressat-Blum, présidente de l’Université Populaire de Lyon. Elle nous parlera de son passé de militante au sein du MLAC mais aussi échangera avec le public autour de la thématique du combat qui restera toujours à mener et dont l’actualité montre la fragilité des acquis : celui pour le droit des femmes à disposer de leurs corps.
Un dimanche par mois, l’Aquarium ciné-café propose un nouveau cycle intitulé Héroïnes du réel dont l’ambition est de mettre en lumière des parcours singuliers de femmes aux prises avec les multiples défis auxquels les expose leur condition. Des trajectoires remarquables présentées à travers des films témoignant de la conquête de leur liberté dans des mondes masculins, qui se retrouvent confrontées à des situations de défi qu’elles relèvent par leur intelligence, leur détermination, leur courage.
2h • 2022 • France
« Dans Annie Colère, Blandine Lenoir met en scène le(s) combat(s) de son personnage avec une délicatesse constante et, en parallèle, radiographie une époque pas si lointaine où les femmes et les hommes engagés dans la lutte pour la légalisation de l’IVG étaient étroitement surveillés et menacés par la police et la justice. Un film à la fois intime et politique rappelle l’actualité et la nécessité de ce combat. » – Les échos
Cycle animé et présenté par Anne-Françoise Sarger, présidente de l’Aquarium ciné-café
Pourquoi le théâtre n’existe plus …
Ce titre pourrait surprendre au regard de la très grande offre théâtrale qui existe aujourd’hui. Mais les artistes et la qualité de leur production ne sont pas ici en question. Il s’agit plutôt de comprendre la fracture contemporaine entre le théâtre et le politique et de se demander s’il y a encore un théâtre (et même une politique) s’ils sont ainsi dissociés. On tentera alors de retrouver leur lien par l’analyse et le développement d’une dimension essentielle de l’expérience humaine : celle du semblant.
Guillaume Carron propose 2 rencontres autour de ce thème :
Mercredi 31 mai et jeudi 1er juin (séance reportée), de 19 à 21h à la Maison de l’écologie, 4 rue Bodin, 69001
- 31 mai : Le lien originaire entre politique et théâtre (la question du semblant)
- 1er juin : Le théâtre peut-il encore jouer un rôle politique aujourd’hui ?
Entrée libre
« L’effacement programmé du jury populaire de cour d’assises porte atteinte à la liberté, à l’humanité et à la citoyenneté » (Benjamin FIORINI *, Tribune du Monde du 4/11/22)
ici la vidéo de la conférence du 5 avril sur le jury populaire
Ces nouvelles juridictions, expérimentées depuis trois ans dans une quinzaine de départements,
sont exclusivement composées de magistrats professionnels (cinq au total), de sorte que les
jurés citoyens n’auront plus vocation à intervenir dans la majorité des affaires criminelles, ce qui provoque une régression démocratique et citoyenne majeure pour notre pays.
En effet, une institution héritée de la Révolution est en train de disparaître, dans une quasi-indifférence médiatique.
Vous la retrouverez ici :
https://petitions.senat.fr/initiatives/i-1280
*Maître de conférences en droit privé et sciences criminelles à l’Université Paris 8 – Juge-assesseur UNHCR à la Cour nationale du droit d’asile – Ancien auditeur de justice- Docteur en droit
L’UNIPOP FAIT SON CINÉMA…
L’Unipop lyon, en la personne de Jean-François Buiré, propose de voir ou de revoir huit montages vidéo d’une durée de six à vingt minutes, pour la plupart initialement conçus dans le cadre de
l’Université populaire des Images (Upopi https://upopi.ciclic.fr), qui reviennent sur quelques cas exemplaires de cinéastes, de films et de séries télévisées qui, de 1915 à l’aube des années 2000, se sont adressé.e.s à toutes et à tous en faisant preuve d’intelligence et de légèreté, de sensibilité et d’inventivité, de modestie et d’exigence, d’humour et de gravité, de sens de la tradition et de non-conformisme — en bref : populaires, au meilleur sens du terme.
Profitez de ce trésor culturel et partagez-le …