Tnp – salle Jean Vilar
Ce cours traitera du rapport des « psys » à la chose politique, qu’il s’agisse d’engagement, de théorie, de pensée clinique et critique.
Si depuis quelques années, on peut observer que certains psychistes affirment, à nouveau et parfois publiquement, leurs opinions, engagements et positionnements quant à des questions ayant trait au champ de la politique, il n’en a pas toujours été ainsi – et notamment chez les psychologues, qui préféraient trouver refuge dans leurs seules pratiques cliniques, à l’abri d’une neutralité qui a pu aller jusqu’à la « neutralisation » pure et simple des questions politiques les concernant.
Un panorama historique servira d’appui à une réflexion sur les risques encourus par les psychistes dès lors qu’ils se décident ou consentent à « prendre parti » (ou non).
Il nous amènera à questionner la place que prennent dans le champ clinique le pouvoir, la violence, l’idéologie et la façon dont les « psys » acceptent de les traiter (ou non).