Le samedi 5 février à 11h ou 14h30 au Musée des Beaux Arts …
La morale, l’éthique et le sacré
Visite-conférence en partenariat, avec le TNP
et l’Université Populaire de Lyon
Représentations artistiques des obligations
et interdits au fil du temps.
En lien avec le spectacle : La Réponse des Hommes de Tiphaine Raffier, joué au TNP du 3 au 12 février 2022.
Avec Laura Foulquier, Laboratoire ArAr, Université populaire de Lyon.
Pour les abonnés du TNP, gratuité du billet d’entrée sur présentation de la carte.
Lien de réservation
- Lundi 7 février de 18h30 à 20h à l’Université Lumière Lyon 2 – Grand Amphithéâtre, Berges du Rhône
« Dilemme moral, normes sociales, quelle(s) représentation(s) de la liberté nous offre l’éthique ? »
Une résonance en écho au spectacle La réponse des Hommes :
A travers les questions de l’écriture du droit et les tensions/compromis entre les normes morales/éthiques et les normes judiciaires, nous aborderons comment les arts nous donnent à voir et à penser ces cadres de vie.
Pour nourrir et animer le débat
– Bérénice Hamidi, professeure en esthétique et politique des arts vivants à l’Université Lumière Lyon 2 (modératrice)
– Tiphaine Raffier, metteuse en scène
– Laura Foulquier, chercheure associée à l’Université Lumière Lyon 2 et intervenante à l’Université Populaire de Lyon
– Gaëlle Marti, professeure de droit public à l’Université Jean-Moulin Lyon 3
Lien de réservation
Tous Zombies … Mercredi 16 février 20h30
Websérie de Dimitri Kourtchine, projection suivie d’un débat animé par le psychologue et psychanalyste, Matthieu Garot
Le Zombie est aujourd’hui partout. A travers son histoire dans la pop-culture, Tous Zombies s’interroge sur le rôle que joue les monstres dans notre société. Pourquoi mieux qu’aucun autre, le Zombie raconte-t-il nos angoisses ?
Mercredi 16 février, 20h30 à l’Aquarium Café
Entrée 5/7 € – il est prudent de réserver
En partenariat avec l’Université Populaire de Lyon
Claude Gautier au Périscope
L’invention de la figure de l’individu par les premiers sociologues
La figure de l’individu est omniprésente dans nos sociétés contemporaines. C’est une évidence de dire que les pratiques sociales – de travail, de culture et de loisir, etc. – sont individualisantes. Elles sont le fait d’individus dont on vante et/ou cultive les « qualités », les « performances », les « compétences », etc.
Nous vivons dans une société qui valorise toujours plus l’individu, souvent au détriment de ce qui le rattache socialement aux autres. Car l’individu est aussi un être social.
La crise sanitaire que nous traversons depuis presque deux ans le montre dans ses effets pathologiques. Les confinements successifs rappellent que l’individu a besoin de « relations sociales », que son épanouissement personnel est tributaire de formes multiples de sociabilité.
C’est cette relation entre le pôle de l’individu et le pôle de la société que je souhaite analyser. Je privilégierai l’approche des premiers grands sociologues de la fin du dix-neuvième siècle et du début du vingtième siècle.
Ces sociologues ont eu, en effet, à penser la figure émergente de l’individu dans les sociétés qui s’industrialisaient. Ce qui retiendra mon attention est la manière dont ils définissent la relation entre l’individu et la société et comment cette relation est traversée de multiples tensions.
3 conférences-débats proposées par CLAUDE GAUTIER, philosophe, les lundis 14, 21 février et 14 mars de 19 à 21h au Périscope (entrée libre)
Lundi 14 février : Durkheim 1 : l’individu comme être solidaire – de la communauté à la société
Lundi 21 février : Durkheim 2 : l’individu comme être désocialisé
Lundi 14 mars : Weber : l’individu comme être isolé et désolé dans un monde capitaliste désenchanté »