Tnp – salle Jean Vilar
avec Frédéric Abécassis
Cette séance rendra compte d’un ouvrage récent (2015) d’Ethan Katz, historien américain enseignant à Cincinnati. Sous ce beau titre : “Les fardeaux de la fraternité”, il retourne l’expression forgée par Rudyard Kipling du “fardeau de l’homme blanc”, désignant la tâche qu’il lui assignait de civiliser les peuples colonisés. En s’intéressant au parcours en métropole, de la Grande guerre à aujourd’hui, d’immigrants juifs et musulmans venus d’Afrique du Nord, Ethan Katz montre les handicaps qui ont pesé sur leur accès des uns et des autres à une pleine et entière citoyenneté. Il montre que la construction en parallèle de deux “communautés” réputées hostiles est relativement récente. Elle ne saurait faire oublier les proximités géographiques, linguistiques et culturelles, les solidarités, voire les passages d’un groupe à l’autre qui ont accompagné ces trajectoires migrantes. On peut encore espérer – et c’est le sens même de l’action de Raja-Tikva – que leur insertion dans la cité française puisse résolument se concevoir sous le signe de la fraternité.
Un historien américain qui parle des problèmes des juifs d’Algerie.
Comme disait Coluche « je me marre «
Que connaît il des arabes ? Il ne suffit pas de manger un couscous pour les connaître.
Risques cule absolu
Lire ridicule et non risques cultes 😊
C’est un bon livre. Je ne suis pas d’accord avec toutes les idées mais l’auteur a trouvé et raconte une histoire remarquable et importante. La nationalité de l’auteur ne fait rien. Franchement c’est absurde à analyser le livre que de ce perspective-là. Le livre est serieux, produit de beaucoup de recherches, avec des points de vue qui bénéficent en effet d’un peu de distance.