- 1.Libéralisme et autoritarisme : un compromis historique

 

autoritarisme 2

Il s’agit d’explorer sous l’angle des normes sociales, politiques et juridiques, la manière dont la forme néolibérale de l’État se conjugue avec une dimension de plus en plus autoritaire des pratiques de police de la société. La tension entre « sécurité » et « liberté » donne une place toujours plus grande aux exigences de contrôle. Il s’agira d’étudier quelques-uns des lieux où se manifeste avec évidence ce besoin croissant de contrôle source de nouvelles formes de violence d’État.

  • Lieu : Le Périscope 13 rue Delandine – 69002 Lyon
  • Horaire : 19h-21h
  • Intervenant : Claude Gautier

  2 comments for “1.Libéralisme et autoritarisme : un compromis historique

  1. Bonjour,
    Votre présentation est très claire. Merci. Je suis allée rechercher cet extrait (de l’encyclopédia universalis me semble-t-il) relevé voilà plusieurs années en y voyant un approfondissement nécessaire mais sans avoir été plus loin que l’nterrogation sans réponse. Peut-être en apporterez-vous une ?
    « CHARLES EISENMANN : ne s’est pas contenté de réfuter des théories couramment enseignées. S’il n’avait fait que cela, il aurait d’ailleurs fait œuvre de science. Mais, dans la plupart des cas, à la théorie qu’il détruisait il en substituait une autre : ainsi, l’interprétation traditionnelle de Montesquieu a été remplacée par l’idée, reprise par Louis Althusser, que le fameux chapitre VI du livre XI de L’Esprit des lois propose non une constitution de l’État, mais une constitution de la société civile, qui reproduise et perpétue la division en classes ; contre la thèse d’une dualité de fondements de la responsabilité en droit public et en droit privé, il a imposé l’idée de fondements identiques3.
    Vous avez cité Hannah Harendt et « l’inexistence de la société civile » … serait-ce là le problème de l’organisation politique vers laquelle nous tendons et que nous croyons déjà là ? Ce serait alors une méprise que de vouloir réformer l’état pour le voir disparaître ? Le lit de la violence serait-il fait de cette incompréhension ? Merci pour vos lumières.

    • Bonjour et merci de votre commentaire que je fais suivre avec votre adresse à l’intervenant ; s’il le souhaite et s’il a le temps, il vous répondra par courriel ou lors de sa prochaine intervention
      cordialement
      fbressat

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